29.01.2015

La photographie hivernale : paysages enneigés, petits détails et ciel morose

Rédigé par:
Bine de « was eigenes »

29.01.2015

La photographie hivernale : paysages enneigés, petits détails et ciel morose

Chaque saison a ses avantages et ses inconvénients. Pour ma part, j’aime toutes les saisons, mais j’ai une préférence pour l’automne. Je l’apprécie parce qu’il offre à tous les photographes, qu’ils soient amateurs ou professionnels, un nombre incalculable de motifs naturels. Les arbres se parent de splendides couleurs et la lumière est chaleureuse. En cela, le printemps lui ressemble : les premiers bourgeons pointent le bout de leur nez, les prairies prennent des teintes vives. La photographie hivernale, elle, pose différents problèmes.

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En hiver et en été, c’est pour moi un vrai défi que de photographier la nature. Lorsque le soleil est éclatant, on obtient souvent des photos surexposées. Il faut s’accommoder des lumières éblouissantes et des ombres qui en découlent inévitablement.

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En hiver, par temps gris et maussade, on ne discerne quasiment pas la différence entre le ciel et la ligne d’horizon. Au milieu de ces couleurs vaporeuses, il n’est pas facile de trouver les contrastes nécessaires à la mise en scène d’un motif choisi. La neige est également problématique : tandis que l’œil observe un blanc immaculé, l’appareil photo ne rend qu’une masse bleutée aux nuances légèrement jaunâtres. Pourtant, j’adore admirer des paysages de neige et de branchages, de rus et de feuillages couverts de givres ! Ils me donnent une impression de confort et une envie de thé bien chaud. Mais difficile de rendre ces sensations avec un appareil photo !

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Chez moi, il ne neige pas souvent. Et quand il neige, ce ne sont que quelques flocons. Avant, j’avais tendance à m’emparer de mon appareil à chaque fois qu’il commençait à neiger ou que la gelée était là.

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C’est que je n’aurais surtout pas voulu manquer ça ! Mais je n’étais pas toujours contente des résultats. C’est pour cela que je persiste à essayer, et ce dès que j’en ai la possibilité. En début de soirée, juste avant le coucher du soleil, je trouve la lumière plus chaude et conviviale. Ainsi, j’obtiens plus facilement la qualité de photo escomptée.

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Parfois, une nuance légèrement jaune peut apporter un effet nostalgique à la photo. Rien qu’en la regardant, on ressent les doigts glacés, les joues rougies par le froid et les pieds transis, mais aussi les rayons du soleil qui caressent le visage.

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Je cherche par ailleurs des petits détails à faire apparaître sur mes photos hivernales. Pour cela, je positionne souvent mon appareil photo à quelques centimètres du sol et y cherche des minuscules cristaux de glace sur les feuilles et l’herbe. Ou alors je m’approche de la surface d’un lac gelé, griffée par les traces des patins à glace des enfants.
En m’intéressant aux détails et en utilisant le zoom, j’arrive plus facilement à faire abstraction du ciel couvert.

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Cependant, si vous aimez les plans plus larges et souhaitez par exemple que la neige d’un paysage soit vraiment blanche sur votre photo, envisagez plutôt d’utiliser le réglage de la balance des blancs.

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Mes conseils pour la photographie hivernale

Il est indispensable d’avoir les doigts bien au chaud, alors n’oubliez pas votre paire de gants. L’appareil photo étant un outil très sensible, pensez à bien le protéger lorsque vous passez de votre chez-vous bien chauffé à un balade dans les bois froids et humides. Si le ciel est nuageux et lugubre et qu’une des zones de votre photo ne vous donne pas entière satisfaction, essayez une photo de détail. Mettez à profit toute occasion d’aller faire des photos. Si le ciel se découvre et laisse passer quelques rayons de soleil, sortez rapidement avec votre appareil. Chaque moment de la journée a son charme particulier. Une matinée embrumée peut être aussi ravissante qu’un coucher de soleil par temps très froid. Enfin, et surtout : faites des essais, essayez encore, réessayez et amusez-vous !

Bine de « was eigenes »

Allemande

Bine est blogueuse sur « was eigenes » depuis 2007. Ses publications traitent, pêle-mêle, de ses expériences, de ses créations et de ses délectations gastronomiques, auxquelles elle apporte une petite touche personnelle. La photographie y tient une part importante.

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